L'homéopathie pour traiter les coliques

Les douleurs coliques désignent des douleurs qui affectent les muscles lisses de l'appareil digestif ou urinaire et qui surviennent par vagues. Elles surviennent généralement dans les organes creux (intestins, foie-vésicule biliaire, rein-uretère), et sous la forme d'accès de douleur très intense qui peuvent devenir une véritable urgence médicale.

Les plus fréquentes sont : les coliques du nourrisson, les coliques néphrétiques et les coliques biliaires. Les soi-disant "crampes menstruelles" sont en fait un autre type de douleur qui implique les muscles striés de l'utérus ou les organes du bassin féminin.

Dans cet article nous détaillerons les remèdes homéopathiques pour soulager les coliques et les coliques néphrétiques du nourrisson. Dans un prochain post nous développerons les deux autres types de coliques.

Colique du nourrisson

Les coliques infantiles touchent de nombreux bébés qui pleurent inconsolablement pendant quelques heures, au grand désespoir des parents désemparés qui ne savent pas quoi faire pour les calmer. Ils apparaissent généralement dans les 3 ou 4 premiers mois de la vie et en fin d'après-midi ou en soirée.

Au niveau homéopathique, nous avons plusieurs médicaments qui peuvent être prescrits avec de très bons résultats en fonction des symptômes que présente chaque bébé.

• Colocynthis correspond à des douleurs abdominales aiguës autour du nombril qui obligent le bébé à se pencher en avant et s'améliorent en apuyant sur l'abdomen.
• Dioscorea Villosa, en revanche, correspond aux cas où le bébé penche la tête en arrière en cambrant le dos. Il a des gaz et des bruits abdominaux.
• Chamomilla, aide en cas de cri intense qui indique la sensation de douleur insupportable. L'enfant se calme en le prenant dans ses bras et en le promenant constamment, et il pleure à nouveau dès qu'on le laisse dans le berceau.

Colique néphrétique

C'est l'une des urgences médicales les plus courantes. Cela se produit lorsque le corps essaie d'expulser "une pierre" ou une concrétion de cristaux de sel de calcium à travers l'uretère. Le déclencheur peut être l'effort, une hydratation insuffisante par temps chaud, un mécontentemment ou une colère intense.

L'homéopathie est très efficace pour améliorer la douleur et expulser la pierre.

Dans les cas où la colique affecte le côté droit et s'aggrave l'après-midi de 4 à 8 heures, avec des ballonnements et de l’irritabilité, Lycopodium sera le médicament indiqué. Si, au contraire, il survient du côté gauche, avec des douleurs brûlantes, des difficultés à uriner et une aggravation due à la pression, le médicament indiqué sera Berberis vulgaris. Si la colique est survenue après s’être mis fortement en colère et que la douleur s'accompagne de difficultés à uriner, Staphysagria réglera la situation en peu de temps.

Lorsque le problème est la colique à répétition, on passe d'une urgence médicale à une maladie chronique. Dans ces cas, le traitement doit viser à améliorer "le terrain", c'est-à-dire les processus métaboliques sous-jacents qui génèrent la formation récurrente de calculs.

Ici encore, nous avons des médicaments homéopathiques à action systémique ou « de fond » qui résolvent cette tendance lorsqu'ils correspondent à la caractéristique globale du patient. Par exemple, Calcarea carbonica pour les patients en surpoids, les amateurs de produits laitiers et froids, qui produisent des calculs de carbonate de calcium. Phosphoric Calcarea pour les patients minces et agités qui aiment la graisse de jambon et produisent des calculs de phosphate de calcium. Soufre, chez les patients qui ont toujours chauds ayant des problèmes de peau, amateurs de "bonne nourriture" et avec de mauvais mécanismes de détoxification, afin qu'ils puissent accumuler et produire des calculs d'acide urique.