Régime alimentaire et diabète

Publicado por: Angel Salazar En: Le diabète En: martes, septiembre 8, 2020 Comentario: 0 Hits: 3981

L'organisme a une capacité surprenante à s'adapter et à surmonter une grande partie des déséquilibres que l'homme lui impose. L’être humain a en effet des habitudes alimentaires désastreuses pour son corps: trop manger, abuser des aliments transformés, faire des repas irréguliers, avoir des mauvaises habitudes de sommeil, réaliser peu ou pas d'activité physique et avoir du stress... Tout cela implique tôt ou tard des conséquences pour notre corps.

Lorsque nous n'écoutons pas notre corps, son fonctionnement naturel est déformé pour s'adapter à nos mauvaises habitudes. Par conséquent, au fil du temps, la quantité de déchets et de toxines que notre système digestif accumule est énorme.

Nourriture et maladie

De nombreux aliments ne sont pas entièrement digérés et l'existence de poisons métaboliques bloqués ou de calculs calcifiés, qui obstruent une partie de nos organes internes, est élevée. Cela crée un terreau fertile pour tous les types d'infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques.

Pour cette raison, lorsque le corps atteint son seuil maximum de toxicité, il entre dans un état de maladie et nous informe ainsi que quelque chose ne va pas. Nous avons donc une opportunité de corriger nos erreurs. Un des chemins les plus communs est le syndrome métabolique et le diabète de type II.

Bien que toutes ces maladies commencent par une crise de toxicité, les symptômes (ce que la médecine conventionnelle appelle maladie) varient d’une personne à l'autre. En effet, chaque personne est physiquement vulnérable d'une manière différente.

C'est pourquoi, certaines personnes développent une sensibilité aux allergènes, d'autres aux troubles digestifs, d'autres aux troubles respiratoires, et certaines peuvent développer un cancer à la suite de cela.

Le type d'organe ou de système qui finit par faire défaut est généralement le plus faible et donc le plus vulnérable, car il n’est pas capable de se défendre. L'organe commence alors à agir comme un système de défense pour garder les substances toxiques à distance afin qu'elles n'atteignent pas la circulation sanguine, car si cela se produit, l'individu mourrait d'une surcharge toxique.

L'évolution de la maladie dépendra de l'organe ou du système touché, mais tout commence lorsque le corps subit une attaque de toxicité.

De mème que le sont le surpoids, les ulcères et les allergies, le diabète est aussi une crise de toxicité. Le corps y réagit en produisant plus d'insuline parce que les récepteurs de cette substance, (qui sont produits par le pancréas, dans la membrane des cellules) sont littéralement bloquées par l'accumulation de toxines. Cela empèche les récepteurs cellulaires et de l'insuline d’être reconnus, gênant cette fixation et donc la métabolisation du glucose.

Dans les premiers stades du diabète de type II, il a été démontré qu’une alimentation adéquate et une désintoxication du corps peuvent totalement inverser le processus de la maladie, en particulier chez les jeunes patients. Cela doit également être compensé et renforcé par une prise d’acides gras de qualité tels que les acides oméga 3. En effet, la membrane et ses récepteurs d'insuline, comme faisant partie d’elle, contiennent un pourcentage élevé de lipides et de protéines.

C'est pourquoi il n'est pas surprenant qu'une grande partie du diabète de type II survienne chez les personnes obèses atteintes du syndrome métabolique, où l'accumulation de toxines a provoqué et accéléré l'accumulation de graisse, ainsi que le processus de maladie diabétique.

Etudes en la matière

Telles sont les conclusions d'une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) et présentée cette année au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESCardio). Le diabète a une composante génétique, soulignent les auteurs, donc sur la base des antécédents familiaux, il est possible d'anticiper les patients à risque. Mais contrairement au diabète de type I, qui est congénital, le diabête de type II peut être contrecarré par une alimentation saine et un indice de masse corporelle (IMC) adéquat.

«Comme nous sommes nés avec certains gènes, il est possible d'identifier à l’avance ceux qui ont une forte probabilité de développer un diabète au cours de leur vie», explique le professeur Brian Ference, qui a dirigé les travaux. L'étude a été réalisée avec des données fournies par près de 450 000 adultes britanniques, ayant une moyenne d'âge de 57 ans.

En examinant les données, ils ont pu voir que les membres du groupe ayant le plus grand IMC étaient jusqu'à onze fois plus susceptibles de développer un diabète que ceux du groupe ayant le plus faible IMC. En conclusion, ceux qui avaient l'indice de masse corporelle le plus élevé ont démontré une probabilité plus élevée de souffrir une maladie métabolique, quelle que soit leur prédisposition génétique. Les résultats, selon Ference, indiquent qu'une mauvaise alimentation et donc un IMC élevé est un facteur de risque de diabète beaucoup plus puissant que les gènes.

Enfin, si vous êtes diabétique, nous vous recommandons d'utiliser un bon système de stockage et de transport de l'insuline, en maintenant une faible température.

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